Les Pérégrinations Capillaires de: Floppy

Oh-Hey !

Pour ce nouvel article en deux parties, nous avons eu envie de vous parler de notre plus grand amour et plus grand ennemi: nos cheveux. Et on entre tout de suite dans le vif du sujet avec Floppy, qui prend la narration à partir de ce point !

Alors pour ceux qui ne savent pas, je possède une crinière bouclée rebelle. Mais pas comme celles des films, qui ont la classe, non, comme une vraie masse de cheveux ingérables posée sur ma tête.

Avec une amie, nous aimons l’appeler La Matière. La Matière a une force vitale bien à elle qui fait à peu près ce qu’elle veut. J’ai mis des années à réussir à la dompter à peu près et à l’accepter, et pour cela il m’a fallut faire un petit parcours du combattant capillaire que j’aimerais retracer avec vous ici !

≫ Phase 1: Le Déni.

Quand j’étais petite, ma mère me coiffait la Matière comme si j’avais des cheveux lisses. Celle qui ont des cheveux bouclés le savent: lorsqu’on brosse des cheveux bouclés, ils ont tendances à… tripler de volume et être super moches. Sans rire, Hermione Granger s’en sort mieux.

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Shut it, Ron.

Lassée de cette crinière épaisse et moche, j’ai vite réclamé à ma mère de les couper courts, profitant de cet âge béni du primaire où les filles aux cheveux courts, ça passe encore.
Mais arrivée au collège, pour une obscure raison, j’ai décidé de les laisser pousser… Pendant deux ans, j’ai caché la matière à coup de chignons et de bandeaux pour lui permettre d’atteindre une longueur correcte… Du coup bon, j’ai très mal vécu cette période, ou en plus d’avoir des cheveux moches et foireux, j’avais de l’acné et mes premières règles, ce qui explique pourquoi cette phase n’aura PAS de photo, haha: La Joie et l’acceptation de soi totale des 13 ans.

 Phase 2: Libérons Shakira !

Après deux longues années de torture, j’ai enfin atteint une longueur correcte et réussi à lâcher mes cheveux après être passée chez le coiffeur. Il faut savoir que j’ai toujours eu peur des coiffeurs, qui avaient tendance eux aussi à me coiffer comme si j’avais des cheveux lisses, ce qui me faisait systématiquement rentrer chez moi en larmes enfant. Mais là, j’ai eu de la chance et après avoir écumé les coiffeurs de ma ville, j’en avais enfin trouvé un correct.

Me voilà donc avec mes boucles à l’air libre, façon hippie Woodstock et happyness. Et là je peux vous assurer qu’au milieu de la mode des cheveux ultra-lissés-coupés-en-dégradé-avec-des-mèches, ben je faisais un carton !

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Avec la marguerite dans les cheveux, le détail qui pèse!

Bon, la phase a duré un bon moment, je me laissais aller à des tests capillaires marrants, comme des macarons façon Leïa ou des chignons épiques avec des foulards noués… C’était assez sympa, mais faut avouer que garder des belles boucles avec une telle longueur ça frôlait la mission impossible: avec le poids, les boucles sont lourdes, ce qui a tendance à créer un sale effet de plat-sur-le-haut-bouclés-plus-bas-façon-cocker… Bof bof. En plus, ils devenaient fragiles, cassants, hyper secs (et comme les cheveux bouclés, de base c’est sec, avec la longueur humhum…), et je l’avoue, j’avais la flemme de m’en occuper, franchement… d’autant plus qu’à la longue, ça devenait lassant…

 Phase 3: Nouveau Look pour une Nouvelle Fille.

Bon, en terminale, je me suis rendue compte que franchement, ça devenait scandaleux une telle longueur…

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Je vous laisse en juger…

Alors le lendemain de ma prérentrée de terminale, en mode YOLO, je suis allée chez un visagiste sur Montpellier… Et là, le coiffeur a été formel: c’était la coupe ou la vie. A l’entendre, il fallait presque me raser la tête pour me sauver. Bien sur, j’ai refusé ce cas extrême et je l’ai laissé se lâcher quand même beaucoup… Je vous laisse imaginer la tête des gens lorsque le lendemain je me suis pointée avec cette coiffure:

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Coucou, je suis le choc.

Et en fait on s’y fait très vite: plus besoin de se laver tous les matins les cheveux avant de les démêler, d’appliquer 10000 produits dessus et de les sécher patiemment… J’admire tellement les filles qui y arrivent. Moi non, franchement, et les cheveux courts ont été ma libération et ma révélation !

≫ Phase 4: expériences de fifolle

Et voilà, une fois les cheveux courts acceptés, ce qui n’est pas une mince affaire, je me suis sentie libérée, affranchie… bon, je l’admets, ce n’est pas toujours facile, et on se heurte à pas mal de préjugés… Je ne compte plus le nombre de fois où ma féminité a été remise en cause par mes coupes à la garçonne, mais bon… La vérité, c’est que mes cheveux courts ont été un grand coup de pouce dans mon gain de confiance en moi, et même si ce n’est pas encore trop ça, ils m’ont aidés, vraiment !
Je vous laisse admirer mes différents stades d’expérimentations jusqu’au résultat actuel, plus osé et court que jamais, mais que j’adore !

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Étonnamment, j’ai l’impression qu’on va du plus sage au plus rock… La maturité ?

En petite conclusion à cet article très narcissique sur mon parcours capillaire, j’aimerais dire à celles qui n’osent pas franchir le pas des cheveux courts à quel point ce choix m’a changée, en bien. J’ai l’impression que les gens ont pas mal d’a priori sur les cheveux courts, que j’essaie de combattre, mais également qu’avoir les cheveux courts, ça donne du courage. Honnêtement je me sens tellement guerrière maintenant, haha ! San compter l’avantage en temps que ça donne et le fait que ma matière n’a jamais été plus contente ! Bon, certes, je dois aller plus souvent chez le coiffeur, mais adieu démêlants et soins hyper chers, ça compense ! Et je trouve que ça donne un côté chic et sophistiqué, bref, que ça fait très féminin !

Et vous ? Quels sont vos avis sur les cheveux courts ou bouclés ? Avez-vous vécu les mêmes traumas que moi ?

Matièrement vous,

Floppy